Jean-Pierre Roth commente, à l'approche du passage à l'euro fiduciaire, les expériences faites pendant les trois premières années de l'euro par une banque centrale n'appartenant pas à la zone euro et les perspectives d'avenir. Voici trois ans, de nombreux analystes craignaient soit une forte volatilité de la relation de change entre l'euro et le franc, soit la disparition de l'écart entre les taux d'intérêt de la zone euro et de la Suisse. Aucune de ces craintes ne s'est traduite dans les faits.

Roth examine en outre l'influence de l'euro sur le rôle national et international du franc. Globalement, les expériences faites jusqu'ici montrent que la BNS pourra, à l'avenir également, mener une politique monétaire autonome, axée sur les besoins de la Suisse.